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BIORISKS
Start date: 01/2020
End date: 12/2024
Financial Partners :
Technical Partners :
Status :
In progress
Pests and diseases are crucial factors limiting cassava, maize and mango production in West and Central Africa (WCA). Cassava mosaic disease (CMD) and cassava brown streak disease (CBSD) are the main biotic constraints, and can cause yield losses of up to 100%. Fall armyworm has recently invaded Africa, and was reported in early 2016 in West and Central Africa. It attacks maize and other crops such as sorghum. In the worst-hit countries, production losses can be estimated at between 25% and 50%. As for the mango fly, Bactrocera dorsalis, it can destroy between 50 and 80% of production and cause European countries to reject exports (in 2006, for example, it caused shipments of mango exports worth more than a third of the year's total export value to be intercepted at European Union borders).
The negative impact of these diseases and pests on crop yields, and consequently on economic performance (producers' incomes, balance of trade, competitiveness), represents a considerable threat to the countries of West and Central Africa. Existing monitoring and control systems in these countries are not up to the challenge, due to a lack of adequate equipment and relays to cover the entire territory, hence the need to have the means to anticipate and manage these biological risks.
Résultat 1. La mise en œuvre des activités de recherche/développement ainsi que la sensibilisation sur les virus du manioc sont coordonnées, et les activités relatives à la FAW et à la mouche des mangues en Afrique du Centre et de l’Ouest répertoriées Des outils standardisés et rapides à utiliser pour faciliter la collecte, le stockage et l'expédition d'échantillons de maladies du manioc sont développés et distribués aux principales parties prenantes dans les 10 pays. Au moins 13 scientifiques du Centre WAVE ont participé à un atelier pour partager des protocoles standardisés d'échantillonnage et de diagnostic des maladies. 2 ateliers de sensibilisation sur une stratégie coordonnée de lutte contre les risques biologiques (chenille légionnaire d’autonome) ont été organisés. 1 atelier de coordination des appuis avec les Centres Nationaux de Spécialisation sur la mouche des fruits et la chenille légionnaire organisé. Résultat 2. Un système de surveillance efficace, d'alerte précoce et de suivi des maladies à virus du manioc, de la chenille légionnaire d’automne et de la mouche des mangues mis en place en AOC Développement de l’application Plantvillage Nuru. Elle permet d’effectuer un diagnostic correct et un suivi en temps réel des maladies du manioc dans les plantations. Un total de 260 smartphones distribués en République démocratique du Congo (120), au Gabon (40), en Sierra Leone (40) et au Cameroun (60) pour démarrer le diagnostic digital des maladies de manioc. 17 parcelles de démonstration établies dans 5 hubs (Cameroun, Gabon, République Démocratique du Congo ou RDC et Sierra Léone). 1460 personnes formées (51% de femmes et 27% de jeunes) à la reconnaissance des maladies du manioc avec l’application Nuru installée sur un smartphone. Quatre (4) bases de données sont développées dans les quatre pays susmentionnés (RDC, Gabon, Sierra Leone et Cameroun) et les données collectées y sont transférées et traitées. Des exercices de simulation ont été réalisés dans quatre pays Côte d'Ivoire, Gabon, Ghana et Nigeria. Des plans nationaux de riposte sont développés dans les 10 pays cibles et seront révisés au fur et à mesure pour tenir compte des enseignements tirés de l'exercice de simulation. Résultat 3. Les capacités des acteurs et des institutions en AOC, en gestion des maladies à virus du manioc renforcées 13 étudiants de troisième cycle (en sociologie ou en virologie) sont recrutés, en tenant compte du genre dans chacun des pays participant au projet (soit 38% de femmes), formés sur la rédaction scientifique et le leadership. Les capacités des laboratoires du Centre WAVE sont renforcées en matière d'équipements et de kits pour l'identification des maladies. 197 multiplicateurs de semences (boutures de manioc) et 1122 producteurs de manioc sont formés sur les pratiques culturales sur des parcelles de démonstration établies dans le cadre du projet. Résultat 4. Des politiques relatives aux réglementations transfrontières sur la gestion des maladies à virus du manioc harmonisées Un atelier de dialogue politique et technique de haut niveau a été organisé par le projet pour favoriser la prise de décision et la formulation de politiques efficaces en matière de surveillance et de gestion des maladies à virus du manioc. Il a regroupé plus de 100 participants des 10 pays cibles. A la suite du dialogue, il a été retenu de: Réaliser un inventaire des réglementations nationales des pays de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC, cet inventaire permettra de mettre en évidence les lacunes, les points communs et les divergences des différentes réglementations); Élaborer une réglementation harmonisée pour les deux espaces communautaires (CEDEAO, CEEAC). Ceci doit être fait dans les cinq prochaines années par la CEDEAO et la CEEAC. Organisation Le projet est organisé autour de quatre résultats. Le Secrétariat Exécutif du CORAF, avec sa capacité à mobiliser les acteurs, coordonne les actions, se charge de toute les activités régionales ainsi que de la gestion administrative et financière. Le Centre WAVE assure le leadership sur les aspects techniques du projet (maladies virales des plantes à racines et tubercules) et tout ce qui concerne l’épidémiologie et la gestion des principales maladies virales du manioc. Le Centre WAVE met également à disposition ses laboratoires et son personnel pour la formation des partenaires du projet, notamment des programmes de formations diplômantes et des cours de courte durée. Le BIMAF (International Institute of Tropical Agriculture - Biorisk Management Facility) est chargé des actions de veille et d’alerte précoce mais également il préconise les mesures d’urgence à prendre en cas d’apparition d’une des maladies. Le Centre Régional d’Excellence sur les racines et tubercules effectue des tests de technologies pour le contrôle des virus, il met aussi en place des démonstrations de technologies et, en collaboration avec le Centre WAVE accueille des étudiants dans ses laboratoires. Le Centre Régional de Spécialisation sur le maïs établit un lien entre les activités du projet et le BIMAF en vue de protéger les intérêts des producteurs de manioc qui pratiquent invariablement la culture intercalaire manioc/maïs. Le Centre Régional de Spécialisation sur les fruits et légumes joue un rôle majeur dans la formation d’étudiants et d'autres professionnels mais également dans la conduite de recherches pour une lutte efficace contre la mouche des mangues en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les Instituts Nationaux de Recherches Agricoles (INRA) sont chargés de la mise en œuvre des activités spécifiques qui leur sont dédiées en rapport avec leur niveau de compétence qui dépend de l’existence de ressources humaines qualifiées et d’infrastructures ou équipements adéquats pour prendre en charge l’exécution de ces activités. Les partenaires du projet au sein du Secrétariat Exécutif du CORAF et de du Centre WAVE se concertent régulièrement pour la mise en œuvre des activités.
Theory of change to achieve objectives Anticipating emerging biological risks requires the establishment and operation of a robust institutional framework to coordinate surveillance, prevention and control actions through strategic collaboration between research and development organizations. To this end, CORAF (Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole), in interaction with the WAVE (Central and West African Virus Epidemiology for food security) project, which aims to empower small-scale farmers and other stakeholders to better manage virus diseases of root and tuber crops in West and Central Africa, has established such a framework for coordinated actions at regional level, and is using financial support from the European Union, through the DeSIRA initiative, to contribute to an action plan. This strategy makes it possible to pool resources, limit duplication of activities on the same themes, and create synergies between players through specific intervention modules. The theory of change is articulated around 4 outcomes which, in the long term, will lead to increased production and stable yields and incomes for the main food and fruit crops in West and Central Africa, thanks to control of the threats posed by cassava virus diseases, the fall armyworm of maize and fruit flies. Result 1: National research capacities will be strengthened to assess epidemiological risks, conduct research on control methods within the framework of innovation platforms, and define strategies to coordinate control efforts. Awareness-raising campaigns aimed at players in the various value chains are also needed to help them adopt control methods. Result 2: Anticipating and managing biohazards involves strengthening monitoring and warning functions to counteract pests such as cassava viruses, fall armyworms and fruit flies. The aim is to define methods and tools for participatory disease surveillance (i.e. involving producers and field workers). It also involves defining national action plans and testing surveillance and intervention strategies, including through emergency operations centers in countries linked to a regional monitoring and surveillance center. The whole system serves as an early warning system for the three identified biohazards Result 3: The training of stakeholders (researchers and professionals) and capacity-building of partner institutions are essential to achieving the project's objectives. This is the essence of this third result, through academic training, short-term training for producers and professionals in the value chains, as well as workshops to share results and experiences. Institutional capacity building also involves investment in laboratories and experimental facilities, to ensure that the necessary research infrastructure is in place. Result 4: Plant diseases know no borders, so harmonized policies and regulations must be applicable to all West and Central African countries. To achieve this result, activities include the organization of policy dialogues on new measures to be put in place, advocacy for a regional biohazard prevention policy, and administrative assistance at national and regional level for the development of policies adapted to biohazard management. The project's intervention logic is described below:
Intensification of climate-resilient rice production in West Africa (RICOWAS)
Improving climate resilience and increasing rice productivity of small-scale rice growers in West Africa by...
Development and scale-up of sustainable foods for resilient aquatic food systems in sub-Saharan Africa (FASA)
The development of low-cost, highly nutritious fish feeds based on new ingredients enables...
ASTI-IFPRI
Provide information and generate knowledge on the inputs, performance and results of agricultural R&D systems...
Transforming AgriFood Systems in West and Central Africa (TAFS-WCA)
Document and better understand the process of large-scale innovation and the creation of effective partnerships