Impact stories

The West and Central African Council for Agricultural Research and Development (CORAF) has had a significant impact on food and nutritional security in West Africa.

16/03/2024

Guema M'Bantana

Grâce au Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), un jeune togolais a considérablement transformé sa situation personnelle et professionnelle. D’un chiffre d’affaires annuel de 4 millions de FCFA (6 890 USD) avant le PPAAO, Guema Concept, une société mise en place par Guema M’Bantana, a maintenant un chiffre d’affaires annuel de 120 millions de FCFA (206 710 USD). Comment tout a-t-il commencé ? L’histoire de Guema M’Bantana est celle de million de jeunes africains qui rêvent de changer l’agriculture et faciliter la tâche des producteurs. Son rêve, il l’a concrétisé grâce à l’appui du PPAAO Togo. Après sa formation universitaire en science physique, Guema a, très tôt, nourri l’ambition de développer des technologies agricoles qui répondent aux besoins des producteurs. Mais faute de moyen, il s’est tourné vers l’enseignement de science physique dans les collèges et s’adonnait occasionnellement à la production de couveuses d’œufs. A 37 ans, Guema décide de se consacrer à sa passion en créant en 2013 l’entreprise Guema Concept à Koma dans la région centrale du Togo. Son entreprise est spécialisée dans la conception de machines agricoles. Mais malgré son savoir-faire et son esprit novateur, Guema a eu des difficultés à faire décoller son entreprise jusqu’au jour où tout a changé. « J’ai aperçu un jour, des femmes qui morcelaient de façon traditionnelle les courges de sésame communément appelées ‘’goussi en éwé ou koutchoudou en kabyè’’. Elles les entassent et les couvrent de morceaux de feuilles d’arbre pendant deux semaines en vue d’inciter la décomposition de la pulpe pour pouvoir en extraire les graines. Après séchage, les graines sont décortiquées à la main pour obtenir l’amande comestible. Un travail fastidieux qui expose les femmes aux maladies et à toutes sortes de risque. » a déclaré Guema M’Bantana. Dans le but de réduire la pénibilité des travaux post récoltes des courges Guema a alors entrepris la conception du broyeur extracteur de graine de courge et d’une autre machine décortiqueuse de graines de courges. Comment le PPAAO a fait la différence ? N’ayant pas suffisamment de ressources, il concevait des maquettes dans l’espoir de les voir un jour se réaliser. De fil en aiguille, il a été découvert par le Ministère chargé de l’agriculture du Togo à la foire des jeunes entrepreneurs. C’est ainsi qu’il a bénéficié de l’appui du PPAAO-Togo, qui a véritablement soutenu la génération de l’extracteur et de la décortiqueuse de graines de courge durant sa première phase de mission. D’un chiffre d’affaire annuel de quatre millions de francs CFA (6890 USD) avant le PPAAO, l’entreprise Guema Concept réalise aujourd’hui un chiffre d’affaire annuel de 120 millions de FCFA (206 710 USD) par an. « Grâce au PPAAO, j’ai pu fabriquer des machines qui sont tant appréciées à l’échelle nationale qu’internationale. J’ai acquis, par la même occasion, des équipements de travail et recruté du personnel qui, aujourd’hui, peuvent se prendre en charge parce qu’ayant des revenus décents. » a-t-il indiqué. Les producteurs plébiscitent les technologies Les extracteurs modernes de courge développés par Guema Concept ont une capacité de broyage de 7 à 10 m3 de courges en une heure sans détruire les graines. Quant à la décortiqueuse, elle a une capacité de décorticage de 250 à 300 kg de graines de courge par heure. Grâce à leurs capacités de traitement rapide des courges, les producteurs ont très vite adopté ces nouvelles technologies. Aujourd’hui l’entreprise est sollicitée partout pour la fourniture de machines. Ces technologies ont relancé la filière courge à travers l’augmentation de la production, une filière autrefois abandonnée par les producteurs à cause de la pénibilité des travaux post récoltes. « Je cultivais une superficie de 10ha avant d’apprendre qu’il existe une machine de décorticage. Cela m’a amené à étendre ma superficie cultivable. Auparavant on pouvait prendre jusqu’à un mois pour décortiquer manuellement les courges, mais avec cette machine, en deux jours on a déjà fini » a confié Agno Ognakitan, producteur de courge. Ces machines, produites avec l’appui du PPAAO pour réduire la durée du travail et pour alléger les tâches aux producteurs, ont soulagé considérablement le travail des femmes décortiqueuses de courges. Elles ont vu leurs activités boostées avec ces technologies. « Avec les machines, nous arrivons à traiter de plus grande quantité de grains de courge. Cinq sacs sont décortiqués en un temps record alors que cela nous prenait un mois. C’est avec cette activité que nous arrivons à nous occuper de nos familles et de nos enfants. » Julienne Kalentiga, décortiqueuse de courge. Aujourd’hui l’entreprise est sollicitée par plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Sénégal, le Bénin et le Cameroun. A propos du PPAAO Togo Le PPAAO est un programme lancé par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec le soutien financier de la Banque mondiale, pour rendre l’agriculture plus productive et durable et améliorer les conditions de vie des petits agriculteurs. Il a été mis en œuvre au Togo de décembre 2011 à décembre 2019 avec une phase initiale de décembre 2011 à mars 2017 et une phase additionnelle de Juin 2017 à décembre 2019. Le gouvernement du Togo, au cours de la première phase, a investi un total de 22 millions de dollars US pour augmenter la productivité des filières maïs, riz, manioc, volaille et petits ruminants. Au terme de la phase initiale et à la demande du Togo, la Banque mondiale a proposé un Financement Additionnel d’un montant de 10 millions de dollars US au Gouvernement du Togo pour la poursuite et la consolidation des activités du projet.

16/03/2024

Ismaël and Yacouba

La fortune des deux frères guinéens a changé de manière substantielle ces trois dernières années, grâce en partie aux innovations du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Guinée). Grâce à des technologies innovantes telles que la chèvre rousse de Maradi et une technique de pisciculture intégrée, Ismael Fataye Yannick et Yacouba Fataye enregistrent aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de près de 75 millions de francs guinéens (7 800 USD) par an. Dans le contexte guinéen où la majorité de la population survit avec moins de 2 dollars par jour, cela devient un revenu considérable. Quels bénéfices ont-ils tiré du PPAAO ? Cela n’a pas été sans difficulté lorsque les deux frères décident de se lancer dans l’agriculture en 2013. Vivant à Kindia, une grande ville, située à environ 125 kilomètres au nord-est de la capitale guinéenne, Conakry, tous deux avaient accès à un petit terrain familial. Mais ils avaient peu de connaissances des technologies éprouvées et des chaînes de valeur rentables. Tout a changé lorsqu’ils sont entrés en contact avec le PPAAO en Guinée. Dans le cadre d’un échange régional de technologies, le PPAAO Guinée a importé du Niger la technologie de la chèvre rousse de Maradi et du Nigeria l’approche intégrée de la pisciculture. Les pays d’Afrique de l’Ouest se sont engagés dans un programme régional visant à générer et à échanger des technologies éprouvées pour accroître la productivité et la compétitivité de l’agriculture dans le cadre du PPAAO. Ismaël et Yacouba ont été tous les deux, les premiers à adopter ces technologies en Guinée. “Nous sommes ravis de la chèvre rousse de Maradi. Ils ont bien réussi ici en Guinée”, a déclaré Ismael. Les chercheurs en élevage du Niger ont amélioré la race de la chèvre rouge de Maradi. Le PPAAO Guinée a importé cette race de chèvre dans le but d’augmenter la productivité du secteur de l’élevage dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Ismael et Yacouba sont spécialisés dans les activités agropastorales. Leurs activités s’étendent dans la production des petits ruminants, la production des œufs, l’élevage de lapins. Ils pratiquent également de la pisciculture et la culture maraîchère. Grâce au soutien du PPAAO, leur production d’œufs a triplé. “Avant, nous avions une production de 100 à 150 œufs par mois, mais grâce au soutien du PPAAO, nous avons des incubateurs de 400 œufs, qui produisent 400 poussins chaque mois. Aujourd’hui, notre production a triplé”, dit Yacouba Fataye. En ce qui concerne la pisciculture, de trois étangs au départ, ils sont maintenant à 12, ce qui en fait l’un des plus grands producteurs de la région de Kindia. La croissance de l’entreprise s’est également accompagnée d’une expansion de sa clientèle. L’augmentation de la production aurait pu représenter un défi pour les nouveaux entrepreneurs. Mais, ils ont également bénéficié d’une chambre froide de la part du programme pour la conservation de leurs produits. Une inspiration pour les jeunes de Kindia Comme partout ailleurs en Afrique de l’Ouest, les jeunes constituent la majorité de la population. En raison du nombre limité d’activités génératrices de revenus dans les zones rurales, la plupart d’entre eux migrent vers les grandes villes ou prennent des paris risqués à travers le désert du Sahara vers des destinations inconnues en Europe et aux États-Unis. Le succès d’Ismael et de Yacouba est devenu une source d’inspiration pour les jeunes de la région. Sidiki Kandé, 36 ans, est l’un des jeunes gens formés par les frères Fataye. “Je tiens à remercier les frères Fataye pour tout ce qu’ils m’ont enseigné. Ils m’ont appris à gérer une pisciculture, à m’occuper des petits ruminants et à entretenir une ferme. Je suis aujourd’hui comblé en tant qu’entrepreneur agricole”, déclare Kandé. En outre, le succès des frères Fataye a également attiré d’autres partenaires, notamment des établissements d’enseignement. Les frères Fataye s’associent désormais au Département d’agro-alimentaire de l’Université catholique de Guinée. Cette collaboration permet aux étudiants de l’université d’effectuer des stages académiques dans les fermes. Plus de paris risqués Pour les frères Fataye, l’agriculture a un énorme potentiel et elle offre de grandes opportunités aux chômeurs. “Tout le monde peut faire de l’agriculture car on a tous un lopin de terre inoccupé dans notre village. A partir de zéro franc on peut monter un projet agricole “, ont-ils déclaré. Ils ont appelé les jeunes à éviter de risquer de grosses sommes d’argent pour entreprendre des voyages risqués à travers le désert du Sahara et l’océan Méditerranée pour atteindre l’Europe. Ils devraient plutôt investir cet argent dans l’agriculture, disent-ils. Le gouvernement de la Guinée a investi, au cours de la période 2011-2016, un total de 32 millions de dollars US pour accroître les chaînes de valeur du riz, du maïs, des petits ruminants et du poisson. Ils ont obtenu des fonds supplémentaires dans le cadre de ce qui est communément appelé le PPAAO 1C, pour construire des infrastructures de recherche et de développement, former de jeunes scientifiques et des agents de vulgarisation, développer et diffuser des technologies et des innovations. Qu’est-ce que le PPAAO ? Le PPAAO était un programme lancé par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec le soutien financier de la Banque mondiale, pour rendre l’agriculture plus productive et durable et améliorer les conditions de vie des petits agriculteurs. La responsabilité de la coordination régionale du programme a été confiée au CORAF. Le programme a pris fin le 31 décembre 2019 au Bénin, en Guinée, au Niger et au Togo.

16/03/2024

Karim Yere

Karim Yere is one of the beneficiaries of the NEYAT (Renforcement de Capacités des Jeunes en Entrepreneuriat Agricole) program, designed to stimulate entrepreneurship among young farmers. It is financed by the Islamic Development Bank and implemented by CORAF. Based in Bobo Dioulasso, a town some 350 km south of Ouagadougou, the capital of Burkina Faso, Karim is today considered one of the most successful young farmers. After graduating in agronomy, he began working for an NGO, but kept an eye on the family farm. His work has enabled him to gain experience and access to agricultural equipment, which he will then use on his farm. "It wasn't easy. I started with two traditional dabas that I bought for 750 FCFA each (2 USD). It's something I'll never forget," says Karim. Juggling his NGO work and the farm became increasingly difficult, to the point where the farm was neglected. Then the NEYAT program came along and changed everything. "A friend of mine told me about this program that recruits young people to train them in agricultural entrepreneurship. I applied. But I wasn't expecting anything. I was surprised and delighted when I received the e-mail announcing that I had been chosen from among thousands of young people in the region," explains Karim. Run by CORAF and financed by the Islamic Development Bank, the NEYAT program was designed to combat unemployment by building the capacities of young people and helping them to develop their businesses, particularly in the agricultural sector. The aim of the program was to identify and train young entrepreneurs with promising projects, to help them launch and develop their agricultural businesses. Karim and the other mentees received online training, then met in Dakar in December 2017 for training on business plans and other critical aspects of agribusiness. "It was an eye-opening experience. I was able to meet fellow entrepreneurs who faced the same challenges, found ways to overcome them and succeeded. It gave me renewed confidence in myself and my project," he says. As soon as he returned home, Karim went back to work on his farm. Armed with new knowledge and skills, he decided to take action. Karim began using one hectare on his father's land, planting bananas using the PIF technique he learned with NEYAT. He added papayas the first year and has since expanded. Today, he farms over 2.5 ha and earns 10 million FCFA (18,000 USD) in profits every year. His plan is to make five times more, by farming the rest of the land his father left him. "I'd like to thank CORAF because it gave me confidence and helped me return to my farm. I ask CORAF to continue its good work in helping young people. The training and follow-up of mentees is so important, and I think CORAF has done an excellent job with our cohort." Like Karim, 22 other young agro-entrepreneurs have benefited from the NEYAT program, and the majority of them have gone on to develop their businesses.

16/03/2024

Boubacar Fomba

At the age of 30, Boubacar Fomba is one of the most successful young poultry farmers in Kayes, a town 495 kilometers northwest of Mali's capital, Bamako. For Boubacar, it all started with fifteen thousand FCFA (27 USD) when he was at secondary school. "When I was at university, my parents sent fifteen thousand FCFA a month as an allowance. This amount was supposed to cover food, clothing, transportation, etc. As you can imagine, it wasn't enough. So, one day, I took the money and bought seven chicks. From this investment, I earned up to around 37,000 FCFA (67 USD). That's how it all started," says Boubacar. Convinced that this was an excellent business opportunity, young Fomba decided to invest. He used the profits from the seven chicks, added whatever he earned from occasional cleaning jobs and intermittent scholarship money, and put it all into his budding poultry business. He managed to build his business and study at the same time, even graduating with honors. Thanks to CORAF's NEYAT (Renforcement de Capacités des Jeunes en Entrepreneuriat Agricole) program, Boubacar was able to develop a solid financial business plan and learn a lot about entrepreneurship. The program also enabled him to expand and diversify his activities. "Thanks to this program, I've built a network that covers the whole region. I learned how to better manage my business using new technologies and tools." Today, Boubacar supplies chicken to hotels, restaurants and retailers throughout Kayes and beyond. He opened his restaurant not so long ago and several outlets. "In 2018, we made a profit of 38 million FCFA (69,000 USD). We hope to do better in 2019. We want to grow and become a big brand, something like KFC or even bigger" declares Boubacar. Thanks to his business, he got married and now employs many people. Today, Boubacar feels financially secure. He quit his job to concentrate on his farm. "I earn my living by working hard. I feel I'm contributing to the growth of my country's economy. I feel proud when I visit a hotel and see guests eating chicken from my farm," says Boubacar. The NEYAT program, financed by the Islamic Development Bank, is designed to combat unemployment by building the capacities of young people and helping them to develop their businesses, mainly in the agricultural sector.

16/03/2024

Adama Nbodj

In recent years, many farmers in Senegal and West Africa have taken up seed production. In Senegal, not only are young people increasingly involved in the sector, but so are women. With the bottom line on the rise, industry players are seeing their decisions vindicated. Between 2013-2017, CORAF implemented the West Africa Seed Program (WASP) in selected West African countries, including Senegal. The United States Agency for International Development provided financial resources for the program. Although the program has long since come to an end, socio-economic results are increasingly showing the opening up of new business opportunities for beneficiaries in the field of improved and quality seed multiplication. Adama Nbodj is a farmer from Nbodjene, a village in the Saint Louis valley. He began producing rice seed following the many training courses he received as part of the WASP program. Before the WASP program, Adama didn't produce seeds. Like most young people in his community, he helped his father in the family fields. But soon after receiving training and quality seeds, Adama started growing rice seeds on two hectares of land. That was seven years ago. The seeds were supplied by AfricaRice and the Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). The first revenues definitely convinced him of the sector's profitability. Today, Adama produces over 60 tonnes of rice seed of different varieties every year, and sells them exclusively to ISRA under his contract with this state structure. "Every agricultural season, I earn more than 5 million FCFA (10,000 USD). I can easily take care of my family with this amount of money," says Adama.

16/03/2024

Aladji Tembédou.

In less than ten years, Tembédou et Fils, a Senegalese seed company, has gone from sales of 200 million FCFA (400,000 USD) to 2 billion FCFA (4 million USD) thanks to the support of CORAF. Tembédou et Fils was founded in 2006 by Aladji Tembédou. Thanks to CORAF's support in 2012, the company has moved from the purchase and resale of seeds to the production and multiplication of certified seeds. In addition to processing and exporting seeds to customers in West Africa, Tembédou et Fils also supplies fertilizers to farmers. Production and marketing of peanut, maize, sorghum, millet and rice seeds are at the heart of the Kaolack seed company. Kaolack is located some 200 kilometers from the Senegalese capital, Dakar. CORAF supported Tembédou et Fils through the West Africa Seed Program (WASP), a project funded by the United States Agency for International Development (USAID). "CORAF trained us in seed legislation and good agricultural practices. Before the arrival of CORAF, we didn't have a good knowledge of cultivation techniques for seed multiplication", explains Mr. Djibril Diop, Director of Tembédou et Fils. "At the time, it wasn't easy to get access to certified seeds. Thanks to CORAF, we were able to access improved and certified seeds from the Institut sénégalais de recherche agricole." As part of WASP, the seed companies also received advice on how to draw up a business plan. By helping Tembédou et Fils to draw up a business plan, CORAF established a roadmap that has enabled the company to significantly expand its activities. "If we're at this level today It's thanks to the business plan we put in place with CORAF's support. The plan enabled us to obtain loans from banks." "Previously, banks and microfinance institutions were reluctant to offer us loans and credit." In 2018, Tembédou et Fils produced over 1,000 tons of peanut seed, 1,200 tons of corn and around 800 tons of millet. It farms over 1,200 hectares of land for seed production through contracts with local producers. The company employs five permanent staff, 18 non-permanent staff and 60 temporary staff. "Today, we earn much more than in the past thanks to the relatively larger market share we have," says Mr. Diop. The company recently embarked on a transformation process to diversify its activities. "We buy peanuts from other producers to process, shell, sort and export. We also have a small artisanal mill that can produce 30 to 40 tons of oil a day, which is not insignificant," said Mr. Diop. At present, Tembédou et Fils does not export its seeds outside Senegal. They intend to take advantage of harmonized regional seed regulations to export seeds to other West African countries in the near future.